Les Systèmes d’Informations Géographiques existent depuis 30 ans, ils fournissent des géo données et des géo informations permettant une contextualisation d’une situation ou d’un projet. Ces systèmes croisent différentes informations en 2D ou en 3D à l’échelle de la ville et du canton.
L’arrivée du BIM a permis de mettre fin aux échanges, au stockage de plans, de documents papiers et permet de compiler dans une ou plusieurs maquettes numériques toutes les données d’un bâtiment ainsi que sa géométrie en 3D. Les données des maquettes numériques sont structurées, tout d’abord spatialement, avec le projet, le site, le bâtiment, les étages et les locaux. Les données sont également structurées par typologies d’objets, des documents (fiches techniques, rapports, audits…) peuvent être associées aux objets. On peut également créer des connexions entre la maquette numérique et les IoT du bâtiment.
« LE SIG ET LE BIM SONT DEUX MONDES COMPLÉMENTAIRES QUI VONT SE RAPPROCHER POUR NE DEVENIR PLUS QU’UN À TERME. »
Pascal Oerhli
Les SIG sont une base de données à l’échelle du territoire avec un faible niveau de détail, un contexte omniprésent et un positionnement dans le territoire. Le BIM est un fichier dont l’échelle est un bâtiment ou un quartier, il a un niveau de détails et d’informations très développé, il ne tient pas forcement compte du géoréférencement et du contexte.
Les apports mutuels qui en découlent sont : le BIM apportera aux SIG des maquettes numériques orientées objets avec un niveau de détails importants tandis que les SIG apporteront au BIM une mise en contexte du projet. Les formats standards, l’IFC pour le BIM et le CityGML pour les SIG permettent à ces deux mondes de communiquer.
L’Etat de Genève met en place les demandes d’autorisations de construire au format BIM. Les données cantonales utiles aux projets sont extraites et fournies sous forme de “kit de démarrage” pour les projets BIM. Ce kit au format IFC regroupera des plans d’urbanisme, des données de références (cadastre, routes…), des RDPPF (Restrictions de Droits Publics à la Propriété Foncière), des contraintes et du patrimoine existant. Une fois l’autorisation de construire accordée, les données du BIM viendront nourrir les données SIG.
L’état de Genève place la data comme un liant permettant de faire converger les mondes des SIG, du BIM et des IoT. Ces convergences seront utilisées pour la planification, la communication, les études de conception, les études d’exécution et enfin la gestion, l’exploitation et la maintenance des ouvrages.
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