PRÉSENTATION BIM DU PROJET CAMPUS PICTET DE ROCHEMONT
PRÉSENTATION BIM DU PROJET CAMPUS PICTET DE ROCHEMONT
Marjorie Janin commence par expliquer qu’une trentaine de mandataires interviennent sur le projet du Campus Pictet de Rochemont et que ceux-ci ont tous une implication à des degrés différents dans les processus BIM. Certains mandataires sont des producteurs de maquettes numériques comme l’architecte, le génie civil, les lots CVSE tandis que l’acousticien, la sécurité incendie, la physique du bâtiment ne produisent pas de maquettes numériques mais ont des informations à inscrire dans les maquettes d’autres intervenants. Au démarrage du projet, CADatWORK a produit une grille explicitant le degré d’implication dans le processus BIM de tous les mandataires.
Marjorie Janin précise que le groupe Pictet a mandaté son BIM manager (CADatWORK) juste après son AMO, ce qui démontre à quel point le BIM a une importance pour le groupe Pictet.
Lors de la sélection des mandataires techniques du projet, les appels d’offres comprenaient un volet BIM (questionnaire de maturité, cahier des charges BIM) qui explicitait les attentes et les exigences BIM du projet. Les mandataires ont été sélectionnés sur l’évaluation de leurs capacités techniques, leurs propositions financières mais aussi leurs capacités à répondre aux attentes BIM du projet.
L’ÉQUIPE BIM
L’ÉQUIPE BIM
Marjorie Janin présente ensuite l’équipe BIM du projet, avec tout d’abord, l’expert BIM du Maitre d’Ouvrage (Arnaud North) et l’AMO BIM (AMO Vision 2025). Le BIM management est assuré par CADatWORK qui va garantir au Maitre d’Ouvrage que le processus BIM est sous contrôle tout le long du projet. Il manage le projet pour le volet BIM et s’assure du bon avancement. La coordination BIM et la coordination technique est assurée par BIMly qui est au plus près des mandataires de façon très opérationnelle. Il assure des audits réguliers des livrables et suit la mise en œuvre de tous les cas d’usages du projet chez les mandataires. Et enfin, chaque mandataire possède un responsable BIM, il est l’interlocuteur du BIM management et de la coordination BIM, il veille à la bonne mise en place du processus au sein de son entité. A partir de la phase 51, les entreprises s’ajoutent à cet organigramme BIM.
LE BIM SUR LE PROJET
LE BIM SUR LE PROJET
Marjorie Janin rappelle que le projet comporte 59 maquettes numériques avec un découpage par bâtiment, par technique, par infra et superstructure, ce qui représente un poids total de 6 gigas de datas. Le projet est réalisé en BIM niveau 2, avec un petit plus puisque le travail se fait en temps réel sur un cloud, le logiciel de production des maquettes est Revit. Le projet comporte une multitude d’intervenants, de fichiers, il est nécessaire de gérer leur poids et leur lieu de stockage dans le respect de la confidentialité et de la sécurité des données imposé par le groupe Pictet.
LES PLATEFORMES DU PROJET
LES PLATEFORMES DU PROJET
Pour pouvoir gérer au mieux l’informations et les flux de travail, il a été nécessaire de mettre en place un certain nombre de plateformes sur le projet :
– AUTODESK BIM COLLABORATE PRO , le cloud de Revit qui permet de stocker les fichiers centraux des différents mandataires, de travailler en temps réel, de gérer les droits d’accès aux dossiers et de partager des assemblages de maquettes dans une visionneuse pour les personnes non-formées au BIM
– BIMCOLLAB ZOOM & BIMCOLLAB ONLINE qui permettent de gérer la coordination technique, spatiale et le suivi des remarques au format BCF
– KAIRNIAL permet d’assurer la gestion documentaire du projet (GED) et de visualiser les maquettes dans le module BIM online sur PC ou tablette
– DROFUS qui permet de gérer l’information des maquettes numériques dans une base de données
Marjorie Janin fait ensuite un zoom sur la base de données dRofus qui permet de gérer efficacement l’information sur le projet dans une base de données unique et accessible à tous. dRofus est une base de données connectée aux maquettes numériques qui permet une synchronisation bidirectionnelle. Au démarrage du projet, un listing Excel a été créé avec les mandataires de chacun des lots de travaux pour définir les besoins en termes de datas du démarrage du projet jusqu’à sa réalisation. dRofus a été utilisé pour permettre aux lots non producteurs de maquettes numériques (acoustique, sécurité incendie, physique du bâtiment) de renseigner des informations dans les maquettes d’autres mandataires. dRofus permet la saisie et le contrôle des informations par des intervenants non BIM ainsi que la création, le renseignement, la quantification d’éléments non modélisés. Lorsque les listes d’équipements dans les pièces ont été générées dans dRofus, il est possible de les pousser vers les maquettes numériques et de déposer l’ensemble des objets au milieu de la pièce.
QUELQUES CAS D’USAGES BIM
QUELQUES CAS D’USAGES BIM
Marjorie Janin cite ensuite quelques-uns des cas d’usages BIM du projet :
– La gestion centrale des datas
– La gestion centrale des modélisations
– La modélisation de l’existant (quartier/environnement)
– La coordination technique et spatiale
– L’intégration des classifications CFC & eCCCbât aux MN
– La réalité virtuelle, la réalité augmentée, la réalité mixte
– Le contrôle qualité des terminaux, équipements, percements grâce aux MN
– Le contrôle de l’avancement du chantier
– La garantie de livrer des MN as-built
– La consolidation du dossier de révision
– La gestion des équipements : adressage géographique & adressage technique
SMART BUILDING
SMART BUILDING
Marjorie Janin termine sa présentation en évoquant le sujet du Smart Building, pour le projet il sera composé de 3 briques :
– Le BOS (Building Operating System) qui collecte les données dynamiques terrain, les structure, les traite et les traduit
– L’Application gestionnaires/exploitants qui permettra de gérer la maintenance préventive et curative, de suivre les interventions, de les situer, de gérer les taux d’occupation des espaces
– L’Application occupants qui permettra de réserver des salles, de piloter les espaces (température, éclairage…), de sensibiliser aux consommations d’énergie, de gérer la mobilité (transport, bornes de recharges…), de se géolocaliser et de se guider dans le bâtiment
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